FRANCE – Loger son enfant étudiant, un casse-tête coûteux

Face à la pénurie des logements étudiants et à la flambée des loyers, financer le logement d’un étudiant représente un budget important pour de nombreuses familles, au-delà de 7 000 € par an.

Dans un mois seront publiés les résultats du baccalauréat et des concours. De nombreux jeunes étudiants vont, dès la rentrée, poursuivre des études loin de chez eux. À charge pour leur famille de leur trouver un toit, et de le financer.

Or, en raison de la pénurie de logements d’étudiants et des prix élevés des loyers dans les grandes villes universitaires, trouver une simple chambre ou un studio relève souvent du parcours du combattant. Et le coût du logement (auquel s’ajoutent les frais de scolarité et d’entretien) est loin d’être négligeable, car cette dépense ne se limite pas au loyer ni au dépôt de garantie.

En effet, de nombreux frais incompressibles sont inhérents à toute location. Bien définir le budget logement permet de limiter les mauvaises surprises. Face à ces dépenses, des organismes comme la CAF, des aides (APL, ALS, Loca Pass) ou encore des prêts étudiants existent pour aider les familles et les étudiants à financer leur installation.

Les frais d’installation pour un loyer de 400 € en ville estimés à 2 250 €

Le site Location-etudiant.fr (site immobilier, qui propose des offres de logements provenant de résidences étudiantes, cités universitaires, particuliers et professionnels de l’immobilier) fait le point sur ces aides et les dépenses à prévoir. À titre d’exemple, les frais d’installation pour un loyer de 400 € en ville y sont estimés à 2 250 €, incluant les dépôts de garantie, charges, premier mois de loyer, frais d’agence, assurance habitation, location de véhicule pour le déménagement et achats divers (mobilier, électroménager, etc.).

À cette somme, s’ajoutent sur douze mois : la taxe d’habitation, la taxe ménagère, l’électricité, les onze mois de loyer, un total que le site évalue autour de 7 450 €. Un budget élevé qui pousse de nombreux jeunes à se tourner vers la colocation, afin de réduire certains frais.

Un mode de vie qui nécessite cependant de s’entourer de précautions, à commencer par le choix de ses colocataires et leur solvabilité. Quelle que soit la solution choisie mieux vaut ne pas trop attendre pour se renseigner et connaître l’état du marché.

MARIE AUFFRET-PERICONE

http://www.la-croix.com

5/6/2012

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