ETATS-UNIS: Université de Houston: Seulement six ivoiriens sur les 40 000 étudiants

L’accès à une université américaine exige plusieurs conditions dont le niveau intellectuel de l’étudiant et une assise financière des parents qui veulent offrir une formation de qualité à leurs enfants.

Ne rentre pas dans une université américaine et particulièrement à l’université de Houston, au Texas, qui veut. Seulement six ivoiriens sur une population estudiantine de 40000 âmes issues de 133 pays du monde, y sont inscrits. Cette information a été révélée jeudi à la délégation ivoirienne composée de proviseurs et conseillers d’orientation, bénéficiant d’un voyage d’étude de deux semaines aux Etats Unis à leur offert par l’Université internationale de Grand-Bassam.

En effet, selon les directeurs et conseillers chargés des inscriptions des étudiants nationaux et internationaux dans les facultés de l’université de Houston, animant un panel animé, ces six étudiants ivoiriens sont inscrits dans différentes filières, notamment en sciences naturelles et mathématiques (2), sciences humaines (1), ingénierie (1), commerce (1) et en science des arts culturelles et langues (1). L’université de Houston est classée en troisième position des universités ayant le plus grand nombre d’étudiants étrangers, au niveau du Texas et 22ème, au plan national. Les critères d’admission sélectifs sont non seulement basés sur le niveau intellectuel de l’étudiant mais aussi sur une assise financière des parents qui devront débourser la bagatelle de 14 à 15 millions de Fcfa (frais d’écolage et les frais pour vivre aux Usa) par année pour des études qui s’étendent sur quatre ans.

Selon Demetria Norris, conseillère chargée des admissions des étudiants étrangers, les pays, les plus représentés à l’université de Houston sont la Chine, l’Inde, le Vietnam, la Corée du Sud, le Nigeria et l’Arabie Saoudite. Et le Doyen de l’université de technologie de Houston, le Dr William Fitzgibbon de rappeler que « l’éducation publique est gratuite, mais l’éducation privée est très cher aux Etats Unis ». En effet, dans le système éducatif américain, l’école est gratuite de la maternelle au secondaire et payante au supérieur. C’est pourquoi, ajoute Anita Gaines, directrice du service de des étudiants internationaux, « il arrive que des étudiants travaillent dans des entreprises pour pouvoir payer les frais de leur formation ».

L’université de Grand-Bassam (pour ce qui concerne la côte d’Ivoire), sachant donc toutes ces difficultés d’accès à la formation supérieure au plan international, a signé et continue de signer des partenariats avec des universités américaines et même sud-africaines, en vue d’alléger les dépenses exorbitantes. « A travers ces partenariats, les étudiants inscrits à l’université de Grand-Bassam terminent leurs études dans une des universités partenaires sans payer les frais d’écolage exigés aux autres étudiants internationaux. En étant par exemple à Houston, le parent continue de payer comme si son enfant était encore à l’université de Grand-Bassam », explique M. Samuel Koffi, secrétaire général de l’Université internationale de grand Bassam.

Pour rappel, l’université de Grand-Bassam est en partenariat avec les universités de Georgie (Gsu), de Houston (Uh) et d’Alabama, au Birminghan (Uab, en cours) et en Afrique, avec l’université de l’Afrique du Sud (Unisa).

http://www.fratmat.info

29/7/2012

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