MALI – La Banque mondiale finance de nouvelles activités de formation des jeunes et d’amélioration des perspectives d’emploi

WASHINGTON, 27 juin 2014 — Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui en faveur du Mali un financement d’un montant de 63 millions de dollars à l’appui de programmes d’éducation et de formation visant à améliorer les perspectives d’emploi des jeunes Maliens et accroître les débouchés qui leur sont offerts dans le secteur privé.

Le Projet pour les compétences et l’emploi des jeunes au Mali aidera les jeunes à acquérir les compétences dont ils ont vraiment besoin pour décrocher un emploi. En effet, environ 70 % des jeunes Maliens âgés de 15 à 24 ans ont quitté l’école sans posséder les qualifications et les compétences nécessaires pour entrer dans la vie active. La majorité d’entre eux occupent des emplois peu qualifiés dans l’agriculture et les services.

« Le projet annoncé aujourd’hui contribuera à réduire la proportion de jeunes non scolarisés, sans emploi et marginalisés, qui a augmenté sous l’effet de la désorganisation du système éducatif et de la détérioration de la situation économique depuis 2012 », explique Paul Noumba um, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali. « Dans un avenir proche, les jeunes chômeurs continueront de représenter un défi majeur pour le Mali sur le plan du développement et de la sécurité ».

Le projet contribuera à éliminer les obstacles à l’embauche et à favoriser la création d’emplois au profit des Maliens qui entrent en nombre croissant dans la population active : cette démarche est indispensable pour promouvoir une croissance partagée au Mali et permettre au pays de se remettre de la crise. La prestation de services de formation de base et la création de possibilités d’emploi dans le secteur informel au profit des jeunes très vulnérables contribueront aussi à réduire l’extrême pauvreté.

Axé sur les compétences et l’offre d’emplois aux jeunes, le projet est pleinement conforme aux priorités de la Banque mondiale et du gouvernement malien.

« Il n’y a pas assez d’emplois et les qualifications de la main d’œuvre sont insuffisantes ou sans rapport avec les besoins du marché », constate Emanuela Di Gropello, chef d’équipe du projet et responsable sectorielle dans le domaine du développement humain à la Banque mondiale. « Le projet aidera les jeunes Maliens à acquérir les compétences et à bénéficier des possibilités d’emploi dont ils ont besoin pour réussir sur le marché du travail ».

Les activités d’éducation et de formation inscrites dans le projet apporteront un soutien aux jeunes de 15 à 29 ans, scolarisés ou non, en renforçant les capacités des établissements de formation professionnelle et d’enseignement technique ainsi que d’autres programmes d’amélioration des compétences. Par ailleurs, le projet comprend des activités visant à soutenir les entrepreneurs potentiels et promouvoir les perspectives d’emploi dans les petites et moyennes entreprises (PME) afin d’aider les jeunes chômeurs âgés de 21 à 35 ans qui ont atteint divers niveaux d’éducation et de formation.

Le projet profitera aux écoles et aux enseignants comme aux PME et au secteur privé dans son ensemble.

* L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, accorde des dons et des crédits sans intérêts aux pays les plus pauvres afin de les aider à mettre en œuvre des programmes qui stimulent la croissance économique, contribuent à la réduction de la pauvreté et améliorent les conditions de vie des pauvres. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 82 pays les plus déshérités du monde, dont 40 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA bénéficient concrètement à 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 16 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % de ce montant environ étant destinés à l’Afrique.

SOURCE: http://www.banquemondiale.org

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *