(1) Une enfance tranquille

Josiane garde un excellent souvenir de son parcours pré-bac : "c’était le cocon familial, la famille était auprès de nous et on n’était vraiment pas au contact des dures réalités de la vie" se souvient-elle.

Son projet professionnel est défini depuis la classe de seconde : "je voulais être médecin et faire mes études en Europe" me confie-t-elle. Malheureusement pour elle, ce n’est qu’après la proclamation des résultats du Bac qu’elle se met à la recherche d’une faculté de médecine pour s’inscrire. "Quelle erreur, j’aurais dû m’y prendre dès janvier pour les pré-inscriptions en fac de médecine en France". Mal informée du fait de l’inexistence de structures d’informations adéquates, Josiane aura besoin d’une année académique supplémentaire pour concrétiser son ambition.

Après la proclamation des résultats du Bac, elle fait le tour des ambassades et consulats à l’affût d’informations pour une inscription. Mais, il est trop tard. A l’Institut Goethe, on lui demande de suivre des cours d’allemand pendant au moins six mois si elle veut poursuivre ses études en Allemagne; à l’ambassade du Maroc, on l’informe qu’il aurait fallu s’y prendre avant les vacances de Pâques pour les bourses et inscriptions au Maroc ; au Centre Culturel Français, même réponse, il est trop tard pour l’année académique 1995/1996.

Excédée, elle décide de profiter de ses vacances en France pour faire le point et définir la stratégie à suivre.

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