Accord Libye-UNESCO sur l’enseignement de l’histoire Africaine

Tripoli, Libye (PANA) – La Libye et l’Organisation des Nations
unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), ont
signé jeudi soir à Tripoli, un accord relatif à la seconde phase
d’un projet d’encyclopédie sur l’Histoire générale de l’Afrique.

Paraphé par le secrétaire du comité populaire général libyen de
l’Enseignement Dr Abdelkader Baghdadi et le directeur général de
l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, l’accord prévoit la création d’une
commission scientifique chargée de l’utilisation de l’histoire
générale de l’Afrique à des fins éducatives et de l’élaboration
d’ouvrages scolaires pour l’enseignement de cette matière dans
les écoles primaires et secondaires.

L’accord porte aussi sur l’amélioration de la formation des
instituteurs sur les méthodes et procédés d’enseignement de
l’histoire et la stimulation du public, notamment les enfants,
pour l’histoire de l’Afrique à travers des matières scolaires
faciles à comprendre et à assimiler.

La Libye avait signé en 1977 avec l’UNESCO un accord sur le
projet d’une encyclopédie de l’histoire générale de l’Afrique en
vertu duquel elle a contribué volontairement à la rédaction, à la
traduction et à la publication de cette encyclopédie en trois
langues africaines, à savoir l’arabe, le haoussa et le swahili.
L’encyclopédie existe aussi en anglais et en français.

La réalisation de cette encyclopédie par une commission
scientifique internationale a été célébrée lors d’une cérémonie
organisée à Tripoli le 12 avril 1999.

Alors directeur général de l’UNESCO, M. Federico Mayor avait
exprimé au cours de cette cérémonie la gratitude de son
institution à l’égard du colonel Mouammar Kadhafi dont les
efforts ont permis de réaliser cette encyclopédie et de
parachever son écriture en trois tomes en arabe, anglais et
français.

L’Histoire générale de l’Afrique se compose de 8 parties traitant
de l’histoire de l’Afrique durant 5 millions d’années
correspondant à la période de la préhistoire jusqu’à la fin du
millénaire dernier.

Cette encyclopédie, dont les huit parties ont été traduites en
haoussa et en swahili, a été élaborée par une commission
scientifique internationale de 39 membres dont les deux tiers
sont des Africains dont des spécialistes libyens.

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