CAMEROUN – L’Esstic : Ecole de journalisme

L’Esstic s’ouvre au Masters-Dea
Joël WADEM

Le projet était en gestation depuis 3 ans. Après 34 ans d’existence, l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic), passe à la vitesse du Masters-Dea. «C’est une exigence mondiale ; aujourd’hui, toutes les universités du monde doivent s’arrimer au système Lmd c’est-à-dire, licence, masters, doctorat. L’Esstic se met tout simplement au diapason de ce qui se fait ailleurs», explique, le Pr. Laurent-Charles Boyomo Assala, le responsable du projet Masters-Dea à l’Esstic.
Dès le 23 février, les cours débuteront pour la première promotion de ce cycle. Selon un communiqué du directeur de l’Esstic, rendu public la semaine dernière, ces étudiants auront au préalable subi, le 16 février, un test de sélection. Cet examen est ouvert aux candidats titulaires au moins d’une maîtrise en sciences et techniques de l’information et de la communication ou d’un Dea, dans toute autre discipline, obtenu avec au moins la mention AB.
Une entorse apparaît cependant dans cet ambitieux projet. Les étudiants doivent débourser la rondelette somme de 600 000 FCFA de droits universitaires, par an, pour cette formation. Un montant exorbitant qui a, dores et déjà, poussé de nombreux candidats à la démission. «J’ai toujours rêvé exercer dans le domaine des sciences de la communication. J’ai même raté plusieurs fois le concours de l’Esstic. Je croyais que cette fois, je réaliserais mon rêve d’enfance mais, la formation est trop coûteuse», déclare amèrement Armand Sikini, titulaire d’un Dea en Sciences politiques.
«Former des étudiants en sciences et techniques de l’information et de la communication coûte cher pour la simple et bonne raison que ça nécessite le recours aux techniques et à des équipements qui ne sont pas utilisés dans les autres formations. Et puis, ce montant s’arrime à ce que les étudiants payent dans les institutions universitaires à l’instar de l’université catholique d’Afrique centrale, l’Institut Siantou supérieur ou Ndi Samba supérieur», rétorque le Pr. Boyomo.
A l’observation, l’ancienne Ecole supérieure internationale de journalisme, fascine de moins en moins les postulants. Moins de 300 candidats, toutes filières confondues, ont frappé cette année aux portes de l’Esstic. Révolue donc l’époque où l’on enregistrait près de 3000 compétiteurs sur la liste de départ. Et pour cause, la dégradation de la qualité des enseignements au fil des ans, mais aussi et surtout, l’arrêt de l’intégration de ses produits à la fonction publique. Autant de mobiles qui pourraient déteindre sur le cycle Master-Dea.

Source : Le Messager (03/02/2004)
http://www.wagne.net/messager/

6 Comments

  1. NDZE MBYAH Alphonse Epervier Fernando

    Bonjour, je souhait être en contact avec votre école afin d’être édifier sur bon nombres de points. Merci!

  2. Petunia

    Bonjour je souhaite connaître les conditions d’admission et les dates de concours.Merci

  3. BEBE OYINOBO

    Bonsoir,je me prénomme Mylène et je souhaiterai avoir quelques informations notamment sur les différentes façons d’apprendre dans cette grande école pourrai-je avoir une réponse d’ici là?

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