Dakar, Sénégal (PANA) – La Conférence régionale sur l’enseignement
supérieur en Afrique (CRESA) a clôturé ses travaux jeudi à Dakar,
sous la présidence du ministre sénégalais de l’Enseignement
secondaire, des Centres universitaires régionaux et des Universités,
Moustapha Sourang.
Cette conférence qui a duré quatre jours avait pour thème :
“Nouvelles dynamiques de l’enseignement supérieur et de la recherche
: Stratégies pour le changement et le développement”, et entrait dans
le cadre des préparatifs de la Conférence mondiale sur l’enseignement
supérieur (CMES) prévue du 6 au 8 juillet 2009 au siège de l’UNESCO,
à Paris, en France, sur le même thème, mais avec une table-ronde
spécialement consacrée à l’Afrique.
A la cérémonie de clôture, M. Sourang a indiqué que la rencontre de
Dakar a permis de “dessiner un tableau de bord clair et précis sur
l’enseignement supérieur africain”.
Selon lui, les participants ont mesuré le chemin parcouru par
l’enseignement supérieur africain, pour constater que le continent a
effectué un bond important en termes d’accès à l’enseignement
supérieur.
“Sous l’effet combiné des programmes de développement de l’éducation
de base, du moyen et du secondaire et des efforts financiers
consentis par les Etats, nous avons augmenté le nombre de nos
universités et nos institutions d’enseignement supérieur. Pourtant,
on est encore très loin des ratios requis pour des pays émergents,
car il nous faudra (
) multiplier par trois le niveau actuel de notre
enseignement supérieur pour pouvoir atteindre les Objectifs du
millénaire pour le développement”, a affirmé le ministre sénégalais
de l’Enseignement secondaire.
M. Sourang a parlé d’optimisme, mais aussi de tares en Afrique, pour
mettre l’accent sur la qualité, l’efficacité, le rendement et le
financement de l’enseignement universitaire.
Il a indiqué que la solution aux problèmes se trouve en partie dans
l’appropriation des technologies de l’information et de la
communication (TIC) “qui doivent davantage être utilisées, non
seulement comme simple outil ou relais de communication, mais bien
comme ressources pédagogiques et didactiques, capables d’améliorer
fortement l’accès et la qualité”.
“La réduction de la pauvreté ne se fera que par le savoir, et pour
cela, l’Afrique doit mettre en commun ses compétences”, a martelé le
professeur Sourang.