CONCOURS CAMES

82 % d’admis au CAMES : Les universitaires sénégalais maintiennent le cap
Les résultats du concours du CAMES, qui sanctionne le passage au grade supérieur des enseignants de l’université, sont disponibles. Cette année, ceux des universités sénégalaises ont été satisfaisants.

Selon le doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’université de Dakar, par ailleurs président du Comité Technique Spécialisé (CTS) Lettres et Sciences Humaines (un comité composé de 20 membres et qui fonctionne comme un jury, dont les éléments proviennent des universités membres du CAMES), les résultats ont été "exceptionnellement bons". En effet, sur les 124 dossiers répartis entre les différentes listes de maîtres-assistants, maîtres de conférence et professeurs titulaires, le CTS a enregistré "82,25 % d’admis", souligne le doyen Kandji.

Pour le Sénégal (universités de Dakar et Saint-Louis) les résultats sont jugés "très bons". À l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, "sur dix candidats à la fonction de maîtres-assistants, sept ont été reçus, pour la maîtrise de conférence sur les cinq, quatre ont été déclarés admis et pour les professeurs titulaires, il y a eu du cent pour cent, soit cinq admis sur cinq présentés", indique M. Kandji. Quant à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, elle a enregistré, pour les "maîtres-assistants, trois reçus sur quatre et de même pour la maîtrise de conférence", note le président du CTS, qui précise par ailleurs que "Saint-Louis n’a pas présenté de candidat professeur".

Le président du CTS explique ces bons résultats par la conjonction deux facteurs. Premièrement, "de plus en plus, il y a des commissions internes non statutaires qui assistent les candidats. C’est ainsi que ceux dont les dossiers ne sont pas scientifiquement à point les retirent", note le doyen Kandji, qui précise cependant que le travail des commissions n’est nullement "coercitif, mais de conseil". Deuxièmement, "il existe de plus en plus de revues scientifiques, d’actes de colloque dans lesquels les enseignants publient leurs articles. Mieux, il y a même une coopération interafricaine pour des publications scientifiques de qualité", souligne M. Kandji, qui profite de cette occasion pour se féliciter du passage au grade de professeur de deux enseignantes de sa Faculté, notamment Mme Mame Sow Diouf, spécialiste du Grec et Mme Nguissaly Sarré, professeur de Grammaire historique.

DAOUDA MANÉ
(Source : LeSoleil 6 aout 2004)

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