Démarrage, à Tunis, du 4ème cours Afro-Japonais sur l’étude des ressources marines vi

Démarrage, à Tunis, du 4ème cours Afro-Japonais sur l’étude des ressources marines vivantes

Le 4ème cours Afro-Japonais sur l’étude des ressources marines vivantes, organisé par l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer avec la collaboration de l’Agence Japonaise de la Coopération Internationale a démarré lundi à la capitale.

Ce 4ème cours, qui se poursuivra jusqu’au 27 février 2007 s’inscrit dans le cadre d’une série de cycle de formation ayant pour thème ”les ressources marines vivantes”, destinée aux jeunes chercheurs des pays africains côtiers ayant une collaboration avec le Japon et regroupe les représentants des institutions de recherches en sciences marines de 8 pays africains (Tunisie, Egypte, Mauritanie, Gabon, Gambie, Guinée, Libye et Sénégal).

Ces cours qui sont étalés sur cinq ans (2003-2007) ont pour but de préparer la création d’un institut Afro-Japonais des sciences et des technologies de l’océan (AJIOST).

L’objectif de cet institut est le renforcement du réseautage des laboratoires de recherches en sciences de la mer des pays africains dans le cadre d’une coopération nord/sud-sud avec le japon.

Il jouera le rôle du centre d’excellence dans le domaine marin. Présidant la séance inaugurale, M.Ridha Ben Mosbah, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, chargé de la recherche scientifique et de la technologie, a souligné dans son allocution, que le nombre des diplomés dans les domaines des sciences de l’ingénierie et des nouvelles technologies constitue pour la tunisien moderne à la fois un atout et un défi.

”L’objectif ultime du présent plan de développement économique et social a-t-il dit, est de réussir en 2007 à consolider la société du savoir et de l’innovation technologique et à fournir au marché de l’emploi des compétences dont au moins la moitié sera formée de diplômés de l’enseignement supérieur et une infrastructure institutionnelle formée entre autres de 10 technopoles dans les divers domaines de l’agriculture et de l’agroalimentaire, de l’industrie, de l’eau, des nouvelles technologies des communications et de l’information, de l’environnement, du textile, de la biotechnologie, de la santé et des sciences et techniques marines”.

Dans ce contexte, le secrétaire d’Etat a indiqué que l’exploitation des ressources marines permet une production annuelle moyenne d’environ 110 mille tonnes. Elles occupent la 2éme place des produits d’exportation après l’huile d’olive et font travailler directement plus de 60 mille personnes. il a précisé que ces ressources constituent actuellement un secteur trés prometteur pour le développement de l’aquaculture,des biotechnologies marines et de la valorisation des sous produits de la pêche sans oublier l’océanographie et les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

M.Ridha Ben Mosbah a ajouté que l’Etat a investi plus que l’équivalent de 3 millions de dollars pour la réalisation de 15 projets nationaux de recherches menées à l’institut national des sciences et technologies de la mer et intéressant les divers domaines de l’océanographie, de l’halieutique, de l’aquaculture et de l’environnement marin, outre des projets qui intéressent la pêche, la filière des poissons bleus, la protection du golfe de Gabès et de l’aménagement des lagunes.

”Tous ces efforts visent à positionner la Tunisie à un niveau élevé de l’excellence internationale et du réseautage en matière de la recherche scientifique et de l’innovation technologique marine” a-t-il ajouté. Le secretaire d’etat a souligné que l’Institut Afro-Japonais des Sciences et Technologies de l’Océan (AJIOST), est un projet qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat international impliquant essentiellement la Tunisie, les pays africains et le Japon.

Il s’agit d’un institut régional de formation et de recherche scientifique et d’innovation technologique en océanologie, outre le développement des nouvelles technologies modernes de l’investigation,de la prospection et de la recherche marine en afrique.

M.Ben Mosbah a relevé que la coopération se présente sous forme d’équipements, de bateaux océanographiques, d’accueil des stagiaires, d’échanges d’experts et de mise en place d’une infrastructure, de recherche et de développement visant le renforcement des compétences en matière des sciences et technologies de la mer.

Il est à rappeler que le programme de cette rencontre comporte des communications portant notamment sur les thèmes de ”la nécessité de gestion des ressources exploitables”, ”l’étude des rendements de pêche et des distributions des ressources benthiques”, ”les sources des erreurs en prospections pélagiques” et ”l’approche écosystème pour la gestion des ressources”.

Source:
http://www.infotunisie.com
19/02/07

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