Des mesures en faveur de la scolarisation des filles au Mali

Bamako, Mali (PANA) – Le gouvernement du Mali a décidé, au cours de
sa réunion hebdomadaire de mercreddi, de prendre des mesures
spécifiques en faveur de la scolarisation des filles, en dépit de
certaines anvancées constatées ces dernières années, a appris la PANA
de source officielle.

Selon le gouvernement, il existe encore des disparités, “parfois
importantes”, lorsque que l’on procède à une analyse des résultats
par Genre.

A titre d’exemple, au premier cycle, le Taux brut de scolarisation
des filles est passé de 56,4% en 2002-2003 à 65,1% en 2005-2006,
alors que celui des garçons est passé de 77,9% à 85,1%, soit un écart
de 20 points.

Au second cycle, le taux pour les filles est passé de 21,7% en 2002-
2003 à 31,1% en 2005-2006, tandis que celui des garçons est passé de
38,5% à 52,1%, soit un écart de 21 points.

Les disparités entre les filles et les garçons sont également
relevées en matière de taux d’admission aux examens et de pourcentage
de redoublement.

La persistance d’une telle situation constitue, selon les autorités
maliennes, un frein au développement et un obstacle à l’atteinte des
objectif de réduction de la pauvreté.

La politique de scolarisation des filles se fixe ainsi pour objectif
d’éliminer, à terme, les disparités liées au sexe, conformément aux
engagements internationaux pris par le pays, aux réformes entreprises
dans le secteur de l’Education et à la politique de promotion de la
femme et de l’enfant.

Il est prévu, à cet effet, de renforcer les mesures déjà prises et
d’entreprendre d’autres actions spécifiques en faveur de la
scolarisation des filles. Il s’agit,entre autres, de l’information
et de la sensibilisation des acteurs afin de lever les contraintes
culturelles et sociales, de favoriser par des mesures incitatives
l’inscription et le maintien des filles à l’école.

Le renforcement de la capacité des structures dans la dynamisation et
le suivi de la stratégie de scolarisation des filles, l’implication
des collectivités locales et la Société civile dans la mise en œuvre
de la politique de scolarisation des filles figurent également au
nombre de ces mesures

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *