Fin au Ghana de la Conference sur l’education secondaire en Afrique

Accra, Ghana (PANA) – Les organisateurs ont qualifié de “grand
succès” la troisième Conférence sur l’enseignement secondaire en
Afrique (SEIA), qui a pris fin mercredi à Accra, au Ghana.

“Nous sommes impressionnés par le fait que 20 ministres africains de
l’Education et des représentants de haut niveau d’une dizaine
d’autres pays ont participé à cette conférence, avec des
professionnels, des experts et des chercheurs ainsi qu’avec des
représentants des sociétés civiles et des partenaires au
développement”, a déclaré le secrétaire exécutif de l’Association
pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), le Sénégalais
Mamadou Ndoye.

“Les agences de développement ont exprimé leur disposition à soutenir
les efforts des pays africains, tandis que nous avons appris les uns
des autres des stratégies pour le développement de l’enseignement
secondaire en Afrique”, a-t-il ajouté.

Organisée pour élaborer une orientation politique sur le
développement de l’enseignement secondaire en Afrique, face à une
demande croissante, cette conférence est parvenue à un large
consensus sur la nécessité de mobiliser des ressources,
particulièrement au niveau de l’Afrique et sur la nécessité de
trouver des solutions à l’écart entre les ressources et les besoins.

Les participants ont également convenu que l’élargissement de l’accès
à l’enseignement secondaire devait être mené dans un cadre holistique
que l’accès, l’équité et la qualité devaient être abordés ensemble et
que de nouveaux partenariats devaient être mis en place entre le
secteur privé et les communautés locales.

Un expert de la Banque mondiale sur l’éducation, Jacob Bregman, s’est
déclaré satisfait des résultats de la conférence, mais a indiqué que
l’attention devait désormais se tourner vers les projets nationaux,
même si l’Afrique en tant que région devait continuer à débattre des
questions soulevées.

“Pour que la Banque mondiale investisse dans l’expansion de
l’enseignement secondaire en Afrique, les pays doivent élaborer des
stratégies réalistes pour améliorer l’éducation secondaire”, a
déclaré M. Bregman.

Il a insisté sur la nécessité pour les jeunes Africains de pouvoir
jouer un rôle dans l’amélioration de l’éducation sur le continent,
conseillant vivement à la presse d’orienter le débat sur les
questions soulevées.

Le ministre ghanéen de l’Education, Kwame Ampofo, a assuré que les
ministres étaient totalement engagés dans la mise en oeuvre de toutes
les mesures nécessaires pour relever le niveau de l’enseignement en
Afrique.

Il a affirmé que les décisions prises par les ministres de
l’Education lors de la conférence ne leur avaient pas été imposées,
d’où leur engagement à les appliquer de manière globale.

L’Ethiopie, le Mozambique, la Sierra Leone, le Swaziland, l’Ouganda,
la Zambie, le Soudan, le Kenya, la Tanzanie, le Malawi et le Botswana
ont été représentés par leurs ministres ou des ministres délégués.

Les autres participant venaient de Namibie, d’Afrique du Sud, de Sao
Tome et Principe, du Zimbabwe, du Gabon, du Burundi, du Niger, du
Tchad, du Burkina Faso, de la Centrafrique, de la Guinée, de la
Guinée-Bissau, du Togo, du Cameroun, du Sénégal, du Bénin, du Mali,
de la Gambie et de Madagascar.

Parmi les délégués des partenaires au développement figuraient, entre
autres, ceux de la Banque mondiale, de l’UNESCO, du Département
britannique pour le développement international (DFID), de l’Agence
allemande pour la coopération technique (GTZ) et de l’Agence de
coopération internationale du Japon (JCA).

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