Gabon : Rebondissement de l’affaire du fils d’Omar Bongo interpellé à Paris

Gabon : Rebondissement de l’affaire du fils d’Omar Bongo interpellé à Paris

L’ambassadeur de France au Gabon, S.E. Jean Marc Simon, a présenté des excuses quant au tintamarre des médias français sur l’interpellation à Paris d’un fils d’Omar Bongo Ondimba qui serait en réalité son petit-fils dont le prénom et les propos tenus aux policiers français ont été revelés.

Le Haut représentant de la France au Gabon, Son Excellence Jean-Marc Simon, a été reçu en début de matinée à la présidence de la République du Gabon, le 6 septembre dernier.

Il s’est agit pour le diplomate français d’exprimer ses «regrets» au sujet de l’incident qui a «mis en cause à tort» et par «amalgame» un fils du président de la République gabonaise, Omar Bongo Ondimba, et qui a été analysé sous plusieurs angles par de nombreux médias français.

Le diplomate français a déploré l’ «exploitation médiatique» qui a été faite sur un «incident banal» par certains médias français et internationaux, notamment africains.

A titre de rappel, la presse française a fait état de ce qu’un fils d’Omar bongo Ondimba a été interpellé dans la nuit du vendredi 31 août au samedi 1er septembre dernier et mis en examen pour « conduite sous l’emprise d’état alcoolique », avant d’être rapidement remis en liberté.

Le prénom du rejeton n’avait pas été révélé dans la série d’articles ayant suivi l’incident mais il avait été indiqué qu’appelés pour une bagarre devant une discothèque sur les Champs Elysées, les policiers, pris à partie par une trentaine de personnes, ont dû procéder à des tirs de flash-ball et Taser (pistolet à impulsion électrique).

Selon certains sites Internet, il ne s’agirait pas du fils mais du petit-fils du président gabonais. Son nom serait Christophe Bongo-Ondimba. Il serait le fils de Pascaline Mferri Bongo-Ondimba, directrice de cabinet président gabonais et de Jean Ping, vice-Premier ministre gabonais, chargé des Affaires étrangères. Il aurait dit aux policiers français qui l’ont interpellé, «il s’en fout, il est né riche et mourra riche. il a trop d’argent et peut se payer un flic.»

La presse gabonaise, notamment le quotidien gouvernemental "L’union" s’est offusqué, à travers le billet satirique "Makaya" et deux éditoriaux, de ce que les médias français aient fait grand bruit d’un fait divers en ternissant le nom du président gabonais.

Source:
http://www.gaboneco.com
7/9/2007

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