Le Mali atteindra les OMD en matiere d’education des filles

Bamako, Mali (PANA) – Le Premier ministre malien, Ousmane Issoufi
Maïga, a affirmé, jeudi à Bamako, que son pays atteindra en 2015
les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en
matière de scolarisation de la petite fille.

S’exprimant à l’ouverture de la réunion “politique” de la
conférence internationale sur l’abolition des frais scolaires, M.
Maïga a indiqué que le Mali consacre “annuellement en moyenne
30,6% du budget récurrent au développement à l’Education, une
priorité majeure”.

“A ces actes louables posés par l’Etat malien vient s’ajouter une
importante contribution des Partenaires techniques et financiers
à travers la mise en œuvre d’un Programme décennal du
développement de l’éducation (PRODEC)”, a-t-il affirmé, en
insistant sur les investissements prévus dans le secteur
éducatif.

“Au cours de la deuxième phase de son Programme d’investissement
(PISE II 2006 à 2008) qu’un investissement global de 562,4
milliards de francs CFA sera consenti pour le développement
éducatif malien, à tous les niveaux”, a assuré le PM malien.

Pour lui, la problématique de l’abolition des frais scolaires en
Afrique doit être abordée avec une extrême prudence “afin
d’éviter que le remède ne soit pire que le mal”.

“Il ne s’agit pas seulement de décréter la suppression des frais
scolaires”, a mis en garde le chef de gouvernement malien,
estimant qu’il “faudra surtout une planification rigoureuse des
dépenses d’éducation à partir des indicateurs actuels et de
l’évaluation des déficits engendrés par l’abolition des frais
scolaires”.

Il a estimé qu’”il ne serait pas réaliste d’abandonner les
efforts consentis jusqu’ici avant de concevoir des alternatives
garantissant de façon durable les objectifs de scolarisation
universelle”.

Prenant en compte les conclusions de la partie technique de la
conférence, M. Maïga a appelé “à mettre en synergie les efforts
des partenaires de l’école” pour créer les conditions d’une mise
en œuvre réaliste de l’abolition des frais scolaires.

Les participants à la conférence poursuivront, jeudi et vendredi,
leurs discussions en présence des ministres de l’Education
nationale et/ou des Finances de près de 23 pays du monde. Cette
deuxième partie de la conférence devrait permettre d’encourager
le dialogue politique destiné à rendre des arbitrages budgétaires
plus favorables au secteur de l’Education.

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