Dakar, Sénégal (PANA) – L’Organisation des Nations unies pour
l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a recommandé, jeudi à
Dakar, la mise en avant de la dimension éthique dans la conduite des
recherches scientifiques et technologiques en Afrique, afin de
garantir l’intérêt du continent dans la mise en uvre des résultats
de la science.
Selon le sous-directeur général des Sciences sociales et humaines de
l’UNESCO, Pierre Sané, les principes éthiques du Patrimoine
socioculturel, juridique, philosophique et religieux ainsi que le
respect des droits humains et de la morale doivent être pris en
compte dans la recherche et l’application des connaissances
scientifiques et technologiques en Afrique, pour favoriser des
actions de développement responsables et adaptées au contexte du
continent, plutôt que des solutions calquées sur des modèles
occidentaux.
Le responsable de l’UNESCO, qui s’exprimait à l’ouverture de la
cinquième session de la Commission mondiale sur l’éthique de
connaissances scientifiques et technologiques (COMEST), a déploré, à
ce propos, les essais réalisés sur le continent africain, sans les
principes d’éthique requis, dans les domaines des Organismes
génétiquement modifiés (OGM) et de la gestion des déchets toxiques et
qui ont engendré des conséquences sur la santé des populations et sur
l’environnement.
La présidente de la COMEST, Pilar Armanet Armanet a annoncé, à cet
effet, que l’organe consultatif de l’UNESCO, se penchera notamment au
cours de cette session, sur l’enseignement de l’éthique, l’éthique de
l’environnement et des codes de conduite pour les scientifiques en
Afrique.
La 5ème session de la Commission mondiale sur l’éthique de
connaissances scientifiques et technologiques, se poursuit jusqu’à
vendredi dans la capitale sénégalaise et représente la première
organisée en terre africaine depuis la création de l’organe onusien
en 1998.
