Recherche d’emploi : attention à Facebook et consorts

Recherche d’emploi : attention à Facebook et consorts

Les employeurs américains et allemands seraient de plus en plus nombreux à consulter les sites de socialisation selon les résultats de deux études. Et ils écarteraient les candidats ayant diffusé sur Internet certaines informations ou images déplaisantes à leurs yeux.

Les employeurs américains et allemands s’informent sur leurs éventuels employés sur les sites de socialisation. Aux Etats-Unis, ils sont 45% à se renseigner sur les candidats aux postes qu’ils proposent sur ces sites selon le communiqué de CareerBuilder.com. Ce dernier qui est le premier site de recrutement aux Etats-Unis prévient qu’ils sont en net augmentation puisqu’ils n’étaient que 22% à le faire l’an dernier précise l’étude réalisée de mai à juin auprès de 2667 employeurs.

En Allemagne, selon une étude réalisée en juillet par l’institut Dimap auprès de 500 entreprises, ils sont 28% à rechercher sur Internet des informations sur des candidats à un emploi. Parmi eux, les trois quarts avouent avoir recours aux sites de socialisation avant même de convoquer les candidats à un entretien. 36 % de ces employeurs déclarent consulter Facebook.

Le site de recrutement américain, CareerBuilder.com quant à lui avertit les demandeurs d’emplois de faire attention à ce qu’ils mettent en ligne. Il révèle également que parmi les employeurs interrogés, ils sont 35% a avoir écarté des employés potentiels après avoir consulté les réseaux sociaux. Ils précisent qu’ils l’ont fait après avoir trouvé des "photographies ou des informations provocantes ou déplacées". 35% d’entre eux ont aussi écarté des candidats qui disaient du mal de leur précédent employeur ou collègues ou même de clients.

Aux Etats-Unis, parmi ceux qui effectuent des recherches en ligne et qui vérifient les antécédents des candidats à un emploi, ils sont 29% à utiliser Facebook. 26 %, consultent LinkedIn et 26% et 21% vont sur MySpace. Sur les blogs, ils seraient 11% et seulement 7% sur Twitter. En revanche, 18% des employeurs ont précisé avoir choisi des candidats après avoir consulté des réseaux sociaux.

En Allemagne, la ministre chargée de la protection des consommateurs, Ilse Aigner a également prévenu "les citoyens utilisant beaucoup internet à réfléchir à ce qu’ils mettent en ligne".

Source:
La Tribune.fr – 21/08/2009

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