Rencontre regionale sur la qualite de l’education en Afrique

Niamey, Niger (PANA) – Les ministres en charge de l’Education du
Niger, du Burkina Faso, du Cameroun, du Congo, de la Côte
d’Ivoire et du Mali ont entamé, mardi à Niamey, une réflexion
sur la qualité de l’éducation et les moyens à mettre en oeuvre
pour améliorer le système éducatif en Afrique.

Procédant à l’ouverture de la rencontre, le Premier ministre
nigérien, Seyni Omar, a indiqué que l’enseignant demeure le
maillon essentiel et incontournable dans le processus
d’enseignement en Afrique, quelles que soient la réforme mise en
oeuvre et les ressources mobilisées.

Pour le Premier ministre nigérien, la qualité de l’enseignement
dépend avant tout de celle de l’enseignant, eu égard au rôle et à
la mission qui sont dévolus dans le système.

La rencontre est organisée par le ministère nigérien de
l’Education nationale avec l’appui de la Banque mondiale, de la
Conférence des ministres ayant le français en partage (CONFEMEN)
et de l’Association pour le développement de l’éducation en
Afrique (ADEA).

Plusieurs autres intervenants ont souligné les énormes progrès
enregistrés ces dernières années en Afrique subsaharienne sur le
plan de l’accès à l’éducation. Ce progrès atteint 6% chaque
année, une progression plus importante que celle des premières
années de l’indépendance selon Mamadou Ndoye, secrétaire exécutif
de l’ADEA.

Le Niger constitue selon la représentante de la Banque mondiale
un exemple palpable de cette progression en matière d’accès à
l’éducation. Cependant, s’accordent à dire ces orateurs, la
qualité de l’éducation n’a pas suivi le rythme accéléré de la
croissance du taux d’accès.

Malheureusement, fait remarquer la Secrétaire générale de la
CONFEMEN, Mme Hima Hadiza Maïlallé, beaucoup de pays africains ne
pourront pas atteindre les objectifs internationaux en matière
d’éducation.

“La CONFEMEN fait de la qualité de l’éducation une préoccupation
centrale. C’est pourquoi elle encourage le développement des
capacités d’évaluation des systèmes scolaires, tant à son niveau
qu’au niveau des pays membres ainsi que la mutualisation des
expériences”, a-t-elle dit.