Yaoundé, Cameroun (PANA) – La 24ème session du Conseil africain
et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) se tient depuis
jeudi à Yaoundé, avec la participation des ministres de
l’Enseignement supérieur de plusieurs Etats membres, a constaté
la PANA.
Le Premier ministre camerounais, Ephraim Inoni, a présidé
l’ouverture des travaux, qui portent notamment sur la faiblesse
de résultats au concours daggrégation dans la filière Droit,
ladhésion de lUniversité Senghor dAlexandrie à l’organisation
et la création dun prix pour la valorisation de la pharmacopée
traditionnelle.
Faisant un bilan sommaire du système universitaire en Afrique,
les participants ont souligné que lEnseignement supérieur
rencontrait encore beaucoup de problèmes sur le continent.
Le directeur général de l’Enseignement supérieur du Bénin,
Cyprien Gnavo, a relevé, à ce propos, linsuffisance des
infrastructures et linadéquation entre la formation et les
besoins réels sur le terrain.
Pour sa part, le ministre gabonais de l’Enseignement
supérieur, Mvé Ondo, a invité les universitaires africains à “se
remettre en cause” et à rendre leurs techniques dévaluation plus
justes, plus équitables et plus transparentes.
Quant au Secrétaire général du CAMES, Mamadou Moustapha Sall, il
a appelé au renforcement des capacités de l’organisation par la
mutualisation des ressources humaines, afin de résoudre le
problème de linsuffisance des personnel qui, selon lui, est à
lorigine des faibles résultats obtenus dans certains domaines.
Le Cameroun, qui accueille les travaux du CAMES, compte
six universités d’Etat, 45 instituts d’Enseignement supérieur.
On précise que les participants à la réunion de Yaoundé viennent
du Bénin, du Burundi, du Burkina Faso, du Cameroun, de
Centrafrique, du Congo, de la Côte dIvoire, du Gabon, du Mali,
du Niger, du Sénégal, du Tchad et du Togo.