Soumare deplore la crise de l’Enseignement superieur en Afrique

Dakar, Sénégal (PANA) – Le sous-secteur de l’Enseignement supérieur
connaît
depuis au moins deux décennies une crise profonde en Afrique, “ce qui
a amené
la plupart des gouvernements à entreprendre des réformes ayant
enregistré des
fortunes diverses”, a déclaré lundi, pour le déplorer, le Premier
ministre
sénégalais, Cheikh Hadjibou Soumaré.

“En complément aux initiatives des Etats, certaines organisations
internationales ont tenté d’apporter leurs contributions en
favorisant des
réflexions susceptibles d’aider les décideurs dans la prise en charge
des
problèmes du sous-secteur”, a-t-il ajouté, lors de la cérémonie
d’ouverture
de la Conférence régionale sur l’Enseignement supérieur en Afrique
(CRESA)
préparatoire de la Conférence mondiale sur l’Enseignement supérieur
prévue en
juillet 2009 en France.

Il a indiqué que dans certains domaines, beaucoup d’efforts restent à
faire,
notant que l’Afrique est loin d’atteindre la masse critique pour
assurer son
développement.

Selon lui, il reste un long chemin à parcourir dans le domaine de la
cohérence
et de la pertinence de l’Enseignement supérieur, l’accès à des
données
fiables, nécessaires à une bonne orientation des politiques fait
cruellement
défaut, soulignant qu’un véritable espace africain reste à
construire.

“Dix ans après la conférence de Paris en 1998, le sous-secteur de
l’Enseignement supérieur a connu des évolutions importantes dans un
monde où
le phénomène de la régionalisation et de la mondialisation se
développe très
rapidement”, a-t-il ajouté.

M. Soumaré a précisé que cette conférence va permettre sans doute de
rendre
visible l’impact des efforts faits par les différents pays concernés
et par
les partenaires, en l’occurrence de l’UNESCO, mais également doit
être
l’occasion de passer en revue de façon approfondie et critique le
chemin
parcouru depuis la conférence de 1998.

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