ALGERIE – Rentrée scolaire : Le nombre d’établissements concernés par les horaires continus revu à la baisse

Le nombre des établissements scolaires qui seront touchés par le système de l’horaire continu a été revu à la baisse. Ce système, qui devait être appliqué au niveau de 117 établissements, ne touchera en réalité que 65 lycées et CEM. Selon des sources de la direction de l’Education de la wilaya, le nombre a été revu à la baisse pour diverses raisons surtout que la majorité des établissements exclus de l’application de ce système ne dispose pas de toutes les commodités et conditions nécessaires à la réussite de cette expérience dont  l’absence des cantines scolaires et des aires de jeux.

Le secteur de l’Education nationale va ainsi expérimenter à Oran la formule de l’horaire continu qui consiste à dispenser un enseignement journalier adapté de telle sorte à libérer les élèves plus tôt que d’habitude. Ceci appelle évidemment une reprogrammation des cours, de leur durée et aussi l’impératif d’assurer une restauration sur place puisque ni le personnel, ni les élèves n’auront matériellement le temps de faire l’aller-retour à leur domicile entre 12 et 13 heures.

Rationalisation du temps

Selon notre source, tous les moyens seront mis en œuvre pour le bon déroulement du dispositif, mettant en avant la participation financière de la wilaya d’Oran qui est de 18 milliards et celle du ministère évaluée à 62 milliards de centimes. 40 collèges sur 155 et 25 lycées sur 58 sont concernés par la mise en application de la séance unique. Les établissements concernés par le dispositif ne fermeront pas leurs portes après 14h30 mais resteront ouverts selon un emploi du temps et un planning qui permettront aux élèves de pratiquer un sport, faire du dessin ou encore participer à la préparation de pièces de théâtre. Ils seront, bien évidement, encadrés par les responsables de leur établissement.

L’horaire continu devra, selon l’académie, assurer une meilleure rationalisation du temps de l’élève en limitant considérablement ses déplacements, ce qui contribue de mieux gérer le problème du transport scolaire. Ce concept anglo-saxon permet de donner plus de consistance aux activités culturelles, sportives et créatives, en plaçant l’élève au centre d’une vie scolaire nettement plus active et dynamique. Si l’expérience est probante elle sera généralisée à l’échelle du pays.