Plus de 22.000 élèves de Brazzaville peinent à retrouver leur rythme scolaire, plus d’un mois après les explosions meurtrières du dépôt de munitions du régiment blindé de Mpila qui a détruit des milliers de maisons d’habitation et des bâtiments dont 4 écoles primaires, deux centres préscolaires, deux collèges et un lycée.
Les élèves peinent à retrouver leur rythme scolaire parce qu’ils sont transférés dans d’autres établissements parfois éloignés de leurs habitations. Le gouvernement congolais a annoncé une allocation mensuelle de 10.000 Fcfa (15 euros) par élève pour faciliter la mobilité.
« Nous avons reçu la première allocation, mais elle est insuffisante parce que nos dépenses journalières en matière de transport vont jusqu’au-delà de 1.000 FCFA (plus de 12 euro), a confié Herbert Malatou, en classe de seconde.
Parmi les 22.000 élèves dont les établissements ont été détruits, 1.300 sont hébergés provisoirement avec leurs familles sur une dizaine de sites construits à travers la capitale qui accueillent au total 14.000 sans abri, vivant dans des conditions précaires. L’explosion du dépôt du régiment blindé de Mpila, le 4 mars 2012 à Brazzaville, a fait près de 300 morts et plus de 2.300 blessés.
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7 mai 2012