Ecartelé entre le français, la darija, l’arabe classique et l’amazigh, le pays ne parvient pas à se mettre d’accord sur une politique linguistique stable.
Et si les langues faisaient la paix ? C’est la réflexion qu’invite à mener l’éditrice indépendante Kenza Sefrioui. La Franco-Marocaine de 38 ans a réuni dans un ouvrage une panoplie de textes écrits par un collectif de seize intellectuels de langue arabe, française ou bilingues, dont la chercheuse Zakia Iraqui-Sinaceur, le poète Jalal Al-Hakmaoui et l’écrivain Abdellah Taïa. Dans Maroc : la guerre des langues ?, paru le 10 février, une idée les met tous d’accord : il faut célébrer la pluralité des langues pour qu’elle devienne un motif de fierté. SUITE