La lecture n’est la chose la mieux partagée au Cameroun, encore moins dans les régions septentrionales du pays. Là-bas, la quasi-totalité des bibliothèques publiques ont disparu. Les seules qui subsistent peinent à attirer grand monde. À Maroua, dans la capitale régionale de l’Extrême-Nord en particulier, la bibliothèque municipale a même été laissée à l’abandon. Les rares livres qui s’y trouvent croulent sous des couches épaisses de poussière. C’est fort de ce constat que l’association «Lire au Sahel», crée en 2018 par David Wanedem, a entrepris de lancer un projet de bibliothèque mobile pour réconcilier les populations de Maroua avec la lecture. SUITE
