
La mort de Matar Diagne, 27 ans, a suscité une vague d’émotions sur les réseaux sociaux et dans les médias du pays, où la santé mentale demeure un grand tabou, notamment chez les hommes.
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Sur l’image de son post d’adieu publié sur Facebook, Matar Diagne, 27 ans, affiche un large sourire. Le regard vers l’horizon, l’étudiant pose seul sur le pont Faidherbe, l’un des édifices emblématiques de la ville de Saint-Louis au Sénégal. Son visage radieux contraste avec ses mots. « Je ne serai plus vivant quand vous lirez ce message, dit-il en annonçant son suicide. Je préfère mourir dans la dignité plutôt que de vivre dans le déshonneur ». Matar Diagne s’est pendu dans la nuit du 10 au 11 février.
Pour expliquer ce « déshonneur », il évoque à six reprises son « isolement », amplifié par la « souffrance de la maladie » sans nulle autre mention du mal qui le touchait. Il y décrit sa détresse psychologique et l’absence de soutien. Avant son geste, l’étudiant en master de droitsouligne la « pression » sociale et demande que les fonds versés en vue de la publication d’un manuscrit envoyé à un éditeur servent à la « prise en charge de l’AVC de [sa] mère ». MORE
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