ALLEMAGNE – Bourses et études en Allemange

Recherche: DAAD
Rencontre avec Sylvia Brandt
Source : http://www.madagascar-tribune.com
Dans le cadre des "Semaines Culturelles Germano-Malagasy", un symposium ayant pour thème "Madagascar – un jardin d’évolution en danger", aura lieu les 5 et 6 octobre 2004, à l’université d’Antananarivo. Parmi les partenaires co-organisateurs, le CGM, la DFG (Fondation allemande pour la Recherche) et le DAAD (Deutscher Akademischer Austauschdienst) ou Office allemand d’échanges universitaires. En exclusivité, avant cet événement majeur, nous avons eu un entretien assez explicite, à propos de ce DAAD, avec le Dr Sylvia Brandt, "Lektorin" envoyée par cet organisme allemand.
Etudier l’Allemand
Comme le rappelle souvent l’ambassadeur Ziesler : "Madagascar s’est ouvert au monde et recherche de nouveaux partenaires en Europe. Les relations entre Madagascar et l’Allemagne se sont renforcées considérablement dans tous les domaines. Des visites de délégations économiques à Madagascar s’intensifient, et un contact étroit entre les Parlements des deux Pays, de même qu’entre les Universités de Madagascar et d’Allemagne, a été solidement établi. La connaissance de l’Allemand prend progressivement de l’importance dans tous les domaines. La tenue des prochaines semaines culturelles allemandes le démontrent également. Un nombre croissant de touristes allemands à Madagascar est assurément à escompter ". Ainsi, dans la Grande île, l’Allemand prend une place de plus en plus importante en tant que langue de communication choisie lors de rencontres. Hormis le CGM à l’Université d’Antananarivo, il est possible d’étudier l’Allemand au Département d’Etudes Germaniques de la Facultés des lettres et Sciences Humaines. Le nombre d’étudiants ne cesse d’augmenter. Le DAAD offre des bourses de courte et de longue durée en Allemagne. Le Dr. Sylvia Brandt ("Lektorin" ou lecteur d’Allemand envoyé par le DAAD) peut être contacté à ce sujet. Une prise de contact est possible par l’intermédiaire de l’Université. Lors de notre entretien d’hier, c’est le volet "bourses" qui nous a intéressé, pour vous en donner des échos ici.
Pas de bourses d’études
Ainsi, il faut avant tout savoir que le DAAD, créé par les universités allemandes en 1925, puis refondé en 1950, est une association de droit privé dont les membres sont les établissements d’enseignement supérieur, ainsi que les représentants de leurs étudiants. Il a pour mission de promouvoir la coopération universitaire avec l’étranger, grâce, en particulier, à des échanges d’étudiants, de chercheurs et d’enseignants. Ses programmes s’adressent à tous les pays et à toutes les disciplines et les étrangers aussi bien que les allemands peuvent en bénéficier. Le DAAD est financé principalement par le ministère fédéral des Affaires étrangères et le ministère fédéral de l’Education et de la recherche. Mais cela ne signifie pas que ses programmes sont essentiellement destinés à des fonctionnaires. Bien que le DAAD fournisse le plus important programme de bourses en Allemagne, il faut préciser clairement que seuls les étudiants avancés ou -selon le pays d’origine ou la discipline- seuls des diplômés- peuvent se porter candidats à une de ces bourses. Il n’est pas possible de manière générale, ni auprès du DAAD, ni auprès de la plupart des autres organismes attribuant des bourses, d’obtenir une bourse pour toute la durée des études, c’est-à-dire du premier au dernier semestre ("Vollstudium").
Recherche scientifique universitaire
Les bourses sont accordées en priorité en fonction des résultats du candidat, sa situation sociale n’étant qu’un critère de second plan, contrairement donc à la DFG qui est un outil financier pour des projets de recherche. Enfin, sachez également qu’en Allemagne, les universités n’attribuent pas de bourses ; il est donc inutile de leur adresser une demande. En résumé, les bourses de la DAAD, qui s’inscrivent dans l’aide de l’Allemagne au développement scientifique, sont une opportunité d’échange d’expériences qui seront mis en application, ultérieurement, dans le pays d’origine des bénéficiaires. La durée de ces bourses ne dépassent pas un an, et il ne s’agit pas de formation mais de recherche universitaire scientifique. Par conséquent, candidats à "l’évasion", s’abstenir.

One Comment

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *