EN BREF, LE BILAN.
Après environ dix huit mois de peine, l’année académique 2005-2006 à l’université nationale du BURUNDI vient de prendre fin, non pas en beauté mais dans l’incompréhensible.
Beaucoup de moment de rupture ont jalonné cette année. Aujourd’hui la grève des enseignants, demain celle des étudiants, le lendemain quelque chose de nouveau encore. Environ vingt mois, c’est un long trajet qui fatigue.
Si nous disons que l’année ne s’est pas terminé en beauté, c’est parce que beaucoup ne se sont pas vus satisfaits par les résultats de fin d’année. Un ami se voit réussir, un autre échouer, un autre exclu de la faculté ou de l’institut, un autre encore exclu de l’université nationale du BURUNDI. Quelle peut être la cause de cet échec généralisé ? Chacun peut se poser cette belle question.
Il est fort difficile d’y répondre. Mais, si l’on remonte dans l’histoire , l’identité de l’université nationale du BURUNDI, il est assez facile de trouver la réponse. Il nous serait vraiment difficile d’expliquer à quelqu’un que seulement 47 étudiants puissent réussir alors que plus de 150 parmi eux échouent en même temps. Ça s’est observé dans plusieurs facultés et instituts comme la faculté de droit, des Lettres… Certains étudiants se sont vus exclus de la faculté, de l’institut ou encore de l’université toute entière. C’est le cas de la faculté des Lettres, Département d’histoire, où une dizaine d’étudiants s’est retrouvée exclue de toute la Faculté des Lettres et de Sciences Humaines ; celle-ci compte cinq départements.
Nous espérons que personne n’ignore ce que nous avions autrefois souligné comme facteurs d’échec à l’université nationale du BURUNDI. Il n’y a aucun doute que ces échecs puisent leurs forces dans :
– les effectifs élevés dans les auditoires ;
– manque du système de sonorisation dans les salles de cours ;
– l’élasticité des années académiques ;
– la détérioration de la qualité des renseignements…
Malgré tout, y en a qui ont essayé. C’est notamment le département de Géographie où plus de 98% ont réussi cette année avec la deuxième candidature qui a unanimement réussi. C’est super !
DE NOUVELLES INSCRIPTIONS A L’UNIVERSITE DU BURUNDI !
L’un disparaît l’autre apparaît. C’est le début de l’année académique 2007-2008 à l’université nationale du BURUNDI. Les nouveaux Etudiants viennent de terminer leurs inscriptions aux rôles et aux cours de cette nouvelle année académique. Les inscriptions qui avaient commencé lundi le 03/09/2007 sont achevées dans cette semaine du 17 au 22/09. C’est le tour maintenant des anciens. Ceux-ci se feront inscrire à partir de ce vendredi le 21/09/2007 à huit heures précises aux Services des étudiants sise au campus ROHERO. Rappelons que l’ouverture solennelle de cette nouvelle année académique est préalablement fixée au 28/09/2007 au campus Kiriri.
RELATIONS ENTRE L’UNIVERSITE NATIONALE ET LES UNIVERSITES PRIVEES.
Les relations inter-universitaires sont elles aussi difficiles à comprendre. D’un côté la réussite est bonne voire même meilleure, de l’autre, c’est l’échec. C’est ce qui s’observe dans les universités privées où presque tout le monde réussit alors qu’à l’université nationale on échoue catastrophiquement. Ce qui manque souvent d’explication est le fait que les mêmes professeurs qui enseignent à l’université nationale enseignent également dans ces universités privées. Leur donnent-ils une matière facile à comprendre ou bien ils leur donnent gratuitement des points ? On sait pas. Ce que l’on sait, c’est que, à l’université nationale on ne peut pas faire un examen passé à une quelconque université privée. On risquerait de le réussir à 100%.
Un jour, un professeur nous disait : « Je ne peux pas vous donner vous l’examen que j’ai donné à mes étudiants de l’université Lumière, je ne vous aurais pas interrogés ».on peut donc s’imaginer si les professeurs sont un peu lâches dans les universités privées et très sévères dans l’université nationale. Mais c’est bon de nous traiter ainsi si nous avançons avec un certain bagage.
Il est également difficile à un étudiant d’une université privée de venir suivre ses études à l’université nationale. Mais, dans le sens contraire c’est assez facile. Pour ce dernier cas, l’étudiant peut réussir brillamment. Par exemple, un étudiant quelconque peut échouer la 1ère Licence en Droit à l’université nationale et partir à l’université Lumière et continuer avec la 1ère Licence ; ce qui ne peut pas se faire dans l’autre sens. Le seul cas possible concerne les détenteurs des Diplômes d’Etat. Pour ceux-ci aussi, ils doivent commencer par la première année. IL y a deux ans, c’était en 2005 quand sont venus deux étudiants en provenance de l’université de Ngozi. Ça nous a conduit à deux mois de grève jusqu’à leur renvoi. Les relations sont mauvaises à cause de nos règlements académiques. Dans notre règlement, aucun article ne traite le transfère des étudiants du privé au public. De l’autre côté, ça se fait souvent.
PUBLIEE le 21/09/2007 par
Jean Claude SABUSHIMIKE
AMBASSADEUR /PRESIDENT DU
CLUB EXCELAFRICA
A L’UNIVERSITE DU BURUNDI
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