Foisonnement d’universites privees au Burundi

Bujumbura, Burundi (PANA) – Une septième université privée,
“Ntare Rugamba” (du nom d’un ancien monarque conquérant
burundais), a reçu les autorisations administratives d’usage pour
ouvrir ses portes dès février prochain à Bujumbura et dispenser
une formation tournée vers l’intégration régionale, a-t-on
appris, lundi, lors d’une conférence de presse des promoteurs du
projet.

Selon le responsable de l’initiative, Oscar Toyi, l’Université
Ntare Rugamba ambitionne d’être la première au Burundi à axer le
cursus de formation sur le système LMD (Licence, Master et
Doctorat), sous la formule 3-2-3 ans) en vogue dans la Communauté
est-africaine de libre échange (EAC).

L’université entend également être la première à vouloir intégrer
la recherche et le développement dans la formation, d’après la
même source.

A titre illustratif, l’université “de toutes les nouveautés”
compte rendre opérationnel un institut d’analyse et de traitement
des sondages d’opinion ainsi qu’un institut d’études et de
promotion de la communication environnementale, a dit Toyi.

Dès le mois de février prochain, il y aura ouverture des filières
de sciences sociales et appliquées, a-t-il poursuivi.

Pour réaliser tous ces objectifs, l’université Ntare Rugamba
compte entrer en partenariat avec d’autres institutions de
formation existantes au niveau national, régional et
international, a fait savoir Toyi, entouré déjà d’un bon nombre
de jeunes professeurs ressortissants, comme lui, de l’unique
université publique du Burundi basée à Bujumbura.

Le succès de l’Enseignement supérieur privé reste mitigé au
Burundi où deux à trois universités indépendantes fonctionnent
véritablement de manière crédible.

La faiblesse des moyens de fonctionnement explique généralement
les difficultés de l’Enseignement supérieur privé à décoller,
disent les spécialistes des questions de l’Education au Burundi.

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