Le communautarisme : une chance exceptionnelle pour tous

L’ouvrage intitulé LE COMMUNAUTARISME : UNE CHANCE EXCEPTIONNELLE POUR TOUS vient de paraître.

La crise des banlieux, qui a secoué la France de fin octobre à mi-novembre 2005, a été précédée par une série de violences verbales dont le communautarisme constitue un instrument de justification. Tout semble comme si les sociologues et autres spécialistes des sciences sociales et humaines ont perdu la boussole, et sune nation peut-elle exister dans l’idée d’une communauté ? La solidarité peut-elle exister dans communauté ?

La pensée unique présente les immigrés comme une catégorie sociale en train de s’exclure elle-même, par son repli identitaire, de l’intégration que lui offre la nation. De ce point de vue, tout ce dont se plaignent les immigrés résultent de leur propre responsabilité. Le communautarisme, attitude consistant à ne vivre qu’entre membres d’une même communauté, à refuser les valeurs de la République, est donc un danger pour la nation. On entend partout dire : COMMUNAUTE OUI, COMMUNAUTARISME NON ! Qu’est-ce que cela veut dire exactement ? Comment une communauté peut exister tout en se débarrassant de communautarisme ? Le communautarisme n’est-il pas la tendance à se conformer de la façon de vivre d’une communauté ? Il y a une constante qu’ignore ceux qui n’ont pas connu l’immigration : un immigré s’intègre dans les valeurs de son pays d’accueil avant de s’y installer. Le choix du pays d’immigration résulte d’une longue, très longue préparation psychologique. Nul n’imagine, en effet, que tout sera en rose dans lepays où il envisage s’installer. C’est trop facile de penser que quelqu’un qui est installé dans un autre pays, qu’il vivement désiré découvrir, où il a décidé de passer une longue période de sa vie, peut se mettre en position de rebelle ses valeurs. Une part importante des valeurs du pays d’accueil est assimilée depuis le pays d’origine. La France intègre par la culture disait déjà le sociologue Edgar Morin au début des années 1990. Il n’y a pas d’intégration sans pratique du français qui est, l’épine dorsale de la culture nationale. Or, la pratique du français commence dans les pays d’origine. Par le partage des programmes scolaires et universitaires, le problème de l’intégration par la culture est résolu dès les pays d’origine. 0 l’époque coloniale, où le contact était insignifiant entre les Français et les colonisés, l’enseignement du français était institué dans des pays où il n’y avait parfois que quelques dizaines des colons. La Francophonie est le prétexte a une diffusion intensive du français, en vue du maintien des fructueuses et privilégiées relations diplomatiques et culturelles. Cette intégration culturelle, dans le cadre de la francophonie, n’a pourtant jamais été signalé lorsqu’il est question deparler de l’intégr&tion sur place, en France. On donne souvent l’impression que c’est en arrivant en France que les immigrés africains commencent à parler le français. Le drame est que le regard demeure le même pour les immigrés africains instruits, diplômés des universités que nous sommes que pour les ouvriers sans qualifications et analphabètes. Les chercheurs africains ne sont pas pris au sérieux lorsqu’ils se présentent comme tels dans les lieux publics ou privés.
L’intégration culturelle est insuffisante. C’est la leçon des événements des banlieux. Elle n’est qu’une partie de l’intégration. On ne peut pas vivre sa vie à la découpe. Avoir soit une intégration culturelle, soit une intégration économique, soit une intégration sociale, etc… Lorsqu’on parle d’intégration réussie, sans doute, on doit entendre une intégration globale, à la hauteur des capacités de l’individu. Actuellement, avec toutes les exclusions que l’on connaît, la commuantué noire conaît collectivement une discrimination positive.

C’est quoi le commpunautarisme ?

Quand nous parlons de communautarisme, nous entendons seulement la manifestation des formes de solidarité naturellement pratique par une communauté. En fait, la situation en France ne modifie en rien les pratiques socioculturelles des immigrés. Au contraire, beaucoup se plaignent de manque de solidarité. Nous voulons franchement nous associer aux chercheurs qui décrivent le communautarisme comme une nouvelle réalité sociale en France de nous indiquer où il se pratique ? De nous préciser surtout pourquoi ces immigrés se referment sur eux-mêmes alors que toutes les portes leur sont ouvertes ? Où habitent ces communautés fermées ? En fait, bien qu’il existe des ghettos, ceux-ci ne sont pas constitués des personnes venant des mêmes pays ou des mêmes régions. Il y a des quartiers majoritairement constitués des étrangers. Mais nous ne voyons pas en quoi ceux-ci pratiquent le communautarisme. Les enfants d’immigrés fréquentent les écoles de la République, mangent dans les cantines scolaires, pratiquent les sports avec les Français de souche, vont dans les Macdonald avec les jeunes Français de souche de leurs âges, parlent le verlan, etc…

Du bon et mauvais usage du communatarisme

Que ce soit en afrique ou en France, les immigrés africains défendent majoritarement, par leurs prises de position ou modes de vie, les valeus de la France. Que ceux qui s’opposent au communautarisme justifient leurs craintes. Leur présupposé n’est pas soutenable : le communautarisme est perçu comme manifestation de la solidarité mafieuse entre immigrés. C’est seulement en cela que la R2publique a logiquement et légitimement droit d’intervenir. En quoi la solidarité serait-elle dangereuse ? Quels moyens disposent les immigrés pour supporter le poids d’un manque d’ouverture à la société d’accueil ? Est-ce possible de s’enfermer dans une société où l’Etat est omniprésent ? comment peut-on construire un communautarisme quand on est accusé de profiter des allocations et autres faveurs ? Est-ce que des presonnes si dépendent peuvent qui peut établir une liste des pratiques communataristes ? Est-ce par communautarisme que les portes leur sont fermées ?

Qui pratique le communautarisme ?

La Francophonie n’est-elle pas un communautarisme ? L’Union Européenne, qui ferme ses frontières n’agit-elle pas par communautarisme ? L’opposistion Occient/Orient n’est-elle pas du communautarisme ? Le fait de prétendre que les immigrés africains sont intégrables parce qu’ils ne sont pas de culture judéo-chrétienne, n’est pas une attitude communautariste ? Qui ne sait pas les Africains chrétiens sont plus pratiquant du christianisme que les Européens qui leur ont apporté cette religion ? Qui ne sait pas que les musulmans africains sont plus musulmans que les Orientaux ?

En fait, on ne peut pratiquer le communautarisme d’exclusion ou en se soustrayant que quand on dispose d’un grand pouvoir économique, diplomatique et industriel. Les immigrés africains n’ont aucun moyen d’action pour instituer un communautarisme. Comme eux, les autres communautés étrangères aussi, à quelques exceptions près, n’en ont pas.

Le communautarisme constitue une chance pour tous. Quand il réexistera, la nation française redeviendra plus forte. Il importe donc de ne pas prendre cette notion comme un danger, mais plutôt pour une chance. Le communautarisme est une solution face à l’individualisme institutionnalisé, qui laisse des millions de personnes à la périphérie de la société et d progrès; que ce soit au niveau national qu’au niveau mondial. Il importe de préciser que toute politique sociale fondée sur la préférence, par origine géographique, sociale, culturelle, philosophique, politique, etc… est synonyme du mauvvais communautarisme. Le mal vivre des immigrés africains est la conséquence du mauvais usage du communautarisme : la préférence nationale des Français de souche ou d’origine européenne. La solidarité observée quotidiennement dans les quartiers populaires transcendent ce critère de préférence. C’est la solidrité de statuts : pauvres, ouvriers, SDF, analphabètes, etc… qui prédominent sur les origines géographiques et religieuses, souvent mises à tort, en première ligne.
en conclusion, nous pensons que le communautarisme est une notion idéologique. Elle ne repose sur aucune réalité observable et susceptible d’être validitée comme la manifestation d’une volonté de s’exclure, de la part des communautés démunies, qui ont toutintérêt de voir s’accroître le rôle de l’Etat-Providence, seul capable de combattre les puissantes machines à exclure qui transgressent la Liberté, l’Egalité et la Fraternité.

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