Les femmes jouent un rôle politique plus important en Afrique australe

Xinhua [16/08/05]
Les femmes jouent un rôle de plus en plus important dans la prise de décisions en Afrique australe, région qui a connu un nombre croissant de femmes politiques ces dernières années.

Parmi les femmes politiques importantes de la région figurent Luisa Diogo, Premier ministre du Mozambique; Phumzile Mlambo- Ngcuka, vice-présidente de l’Afrique du Sud; Ntlhoi Motsamai, présidente de l’Assemblée nationale du Lesotho et Joyce Mujuru, vice-présidente du Zimbabwe récemment nommée.

Selon les derniers chiffres du secrétariat de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), les femmes constituent 19% des parlementaires dans 14 pays membres de la SADC, et 21% des ministres et vice-ministres.

L’Afrique du Sud, le pays le plus développé dans la région, l’emporte également sur ses voisins dans ce domaine. Un tiers des parlementaires, 43% des ministres et 48% des vice-ministres du pays sont des femmes.

La situation au Mozambique évolue également de manière positive, les femmes occupant 33% des sièges au sein du Parlement et 24% des postes ministériels.

Tous ces changements ont commencé en 1997 lorsque la SADC a adopté sa Déclaration sur le genre et le développement. En vertu de ce document, 2005 est la date butoir pour les pays membres pour parvenir à l’objectif de 30% de représentation feminine à tous les niveaux du processus de prise de décisions.

Beaucoup reste à faire par les pays membres pour atteindre totalement cet objectif, a indiqué Prega Ramsamy, secrétaire exécutif de la SADC, avant le sommet des chefs de l’Etat et de gouvernement à Gaborone.

Il a fait savoir que le sommet examinerait une pétition qui propose que la déclaration soit passée en revue et transformée en un protocole qui jouirait d’un pouvoir légal sur les pays membres.

La pétition, signée par une centaine d’organisations de la société civile et d’individus, propose également que le taux de répresentation des femmes de 30% passe à 50% d’ici l’an 2050 afin d’être en conformité avec la position de l’Union africaine.

Le principe d’un protocole a déjà été accepté par le Conseil mixte des ministres, lors d’une rencontre en juin au Lesotho, et la réunion des responsables de haut rang à Gaborone, avant le sommet.

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