Lomé, Togo (PANA) – La capitale togolaise, Lomé, va abriter du 6 au 9
mai prochains, le premier colloque international du Réseau des
centres d’enseignement du français et des langues étrangères
d’Afrique (RECFLEA), sur le thème: “Langue française, diversité
culturelle et intégration régionale”.
Environ cent personnes, essentiellement des responsables des centres
d’enseignement du français, des professeurs et des édudiants venus de
l’Afrique de l’Ouest et d’Europe, participeront à cette rencontre.
L’événement, soutenu par l’Organisation internationale de la
Francophonie (OIF) et le ministère français des Affaires étrangères
et européennes, vise à “valoriser le rôle du français comme vecteur
du développement des relations interafricaines et d’intégration
régionale et à contribuer à la dynamique réflexive sur la promotion
du français et ses usages en Afrique”, indiquent les organisateurs
dans un communiqué tranmis à la PANA à Lomé.
Trois axes de réflexion seront au centre des discussions: “Diversité
culturelle face à la mondialisation”; “Langue française et
intégration régionale” et “Aspects de la dialectique de
l’enseignement du français”.
Ce premier colloque, ont indiqué les initiateurs, a pour objectif
principal de renforcer les liens linguistiques et culturels entre
chercheurs, enseignants et institutions appartenant à l’aire de la
Francophonie.
Il va permettre, affirme le Réseau, une “concertation sur les
pratiques innovantes mises en oeuvre pour des expériences
d’ensegnement du français”.
Le RECFLEA est créé en mai 2006 par les directeurs des Centres
d’enseignement du français et langues étrangères du Bénin, du
Nigeria, du Togo et du Ghana.
Il a été institué pour faire face à la “demande croissante et
diversifiée” de l’apprentissage du français en provenance des pays
non francophones.
Lomé abrite ainsi depuis environ trois décennies, le Centre
international de recherche et d’étude de langues (CIREL), communément
appelé “Village du Bénin” et qui donne des cours de français sur le
campus de l’université de Lomé, à des étudiants des pays non
francophones, rappelle-t-on.
