L’Ouganda introduit l’Education secondaire universelle

L’Ouganda introduit l’Education secondaire universelle

Le programme d’éducation secondaire universelle (USE) est mis en oeuvre depuis le 19 février en Ouganda au milieu du septisme sur son financement et son succès.
Aggrey Kibenge, porte-parole du ministère ougandais de l’Education, a affirmé à Xinhua que les autorités voudraient savoir maintenant ce que le programme pourrait apporter.

"Le progrmme a commencé et les parents peuvent envoyer gratuitement leurs enfants à toutes les écoles qui offrent l’USE. Au milieu du mois prochain, nous allons établir le nombre des élèves inscrits pour le programme", a affirmé Kiberge.

D’après le ministre de l’Education et des Sports, Namirembe Bitamazire, le programme USE, qui consiste à rendre l’éducation accessible pour tous les enfants, notamment ceux des zones rurales pauvres, est un autre jalon dans l’histoire de l’Ouganda après l’adoption de l’Education primaire universelle (UPE).

L’Ouganda est l’un des premiers pays introduisant l’Education secondaire univserselle en Afrique. Ce programme de 30 milliards de shilling (17 millions de dollars) s’applique d’abord dans le cycle un en 2007 et s’étendra jusqu’au cycle quatre dans les années à venir.

"Nous avons préparé ce programme depuis un an et nous sommes sûrs maintenant qu’il peut démarrer", a déclaré le ministre de l’Education et des Sports.

L’USE, qui doit bénéficier surtout aux familles à bas revenu et aux enfants des zones rurales, a suscité une énorme excitation dans le pays où envirion 350.000 enfants auraient achevé l’éducation primaire l’année dernière.

Le programme ne couvre pas les frais de la pension des élèves que les écoles facturent au plus 75.000 shillings (43 dollars) chaque trimestre. Une année comprend trois trimestres scolaires.

Actuellement, le nombre des élèves inscrits dans le sous- secteur des écoles secondaires ougandaises est estimé à 700.000, dont 370.000 dans les écoles publiques et 317.000 dans les écoles privées.

L’USE est critiqué par des gens qui estime que le programme ne pourrait pas être mis en oeuvre pour raison financière, plus de la moitié du budget du sous-secteur de l’éducation étant dépendante des contributions des donateurs.

Si le programme USE vise quelque 700 écoles bénéficiant de l’aide gouvernementale et 280 écoles privées, seulement 250 écoles privées ont signé l’accord concernant l’adhésion à l’USE avec le gouvernement.

"Nous avons besoin de 314 écoles privées, mais certaines d’entre elles n’ont pas signé le mémorandum en raison de nos règlements stricts. Certaines écoles n’ont pas de certificat d’inscription ni de compte", a expliqué Yusuf Nsubuga, commissaire de l’éducation secondaire, affirmant que le ministère de l’Education ne céderait pas sur les conditions requises.

Certains analystes ont estimé que cette exigence affecterait la mise en application du programme USE.

Par ailleurs, des experts en éducation ont mis en garde contre un afflux d’élèves en raison de ce programme alors que les salles de classe et les professeurs font défaut.

Sur les 970 sous-comtés, 327 ne disposent pas d’écoles secondaires appuyées par le gouvernement. Certains craignent que des élèves ne suivent leurs cours sous arabres comme c’était le cas au commencement du programme UPE.

Le ministère de l’Education a affirmé que des élèves pourraient étudier dans les centres communautaires.

Malgré tous ces problèmes, Aggrey Kibenge a déclaré que le ministère est déterminé à appliquer le programme USE.

Source:
XINHUA
20 février 2007

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