Dakar, Sénégal (PANA) – La Conférence régionale sur l’enseignement
supérieur en Afrique (CRESA), tenue à Dakar du 10 au 14 novembre,
s’est longuement prononcée sur la nécessité de créer un espace
africain de l’enseignement supérieur, en donnant l’exemple de
l’université virtuelle africaine (UVA), représentée par 53 centres
francophones, anglophones et lusophones dans 30 pays du continent.
L’UVA, selon son représentant à Dakar, Sidiki Traoré, met l’accent
sur “l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation pour le
développement en Afrique”.
Créée en 1997 et ayant son siège à Nairobi au Kenya, avec un bureau
régional à Dakar au Sénégal, l’UVA a pour mission de “faciliter
l’accès aux méthodologies d’Apprentissage Libre et d’Enseignement à
Distance (ALED) et leur utilisation efficace dans les institutions
d’enseignement supérieur en Afrique”.
Les programmes diplômants de l’UVA sont répartis dans plusieurs
institutions universitaires en Afrique et dans le monde.
En effet, la formation en Informatique se déroule à Melbourne royal
institute of technology d’Australie et à l’université de Laval au
Canada, alors que celle en Gestion et Administration des affaires se
fait à la Curtin University d’Australie. Les formations certifiantes
telles que l’informatique, le Wi-Fi, le journalisme et l’anglais sont
dispensées au Canada, au Sénégal (UVA Dakar, Suffolk, Maestro) et aux
Etats-Unis.
Depuis son ouverture, selon ses représentants à la CRESA,
l’université virtuelle africaine a introduit l’enseignement à
distance en Afrique, créé 55 centres, et formé plus de 40 000
étudiants, plus de 100 coordonnateurs techniques et plus de 100
universitaires.
