Reflechissons Un Peu Sur La Liberte A L’information .cas De La Jeunesse Burundaise

En 1948, à GENEVE , organisé par les nations unies se tient ,pour la première fois une conférence mondiale sur la liberté et l’information .Telles sont l’origine et la dénomination du concept en droit tant national qu’international .La liberté de la presse est celle des auditeurs et des auteurs ,,,La liberté du lecteur ,de l’auditeur ,du spectateur doit être également garantie par la presse et contre la presse .

ROLE SOCIAL DE L’INFORMATION

Le rôle social de l’information s’est également transformé .Le divertissement sert toujours de véhicule privilégié au nivellement culturel de plus en plus accentué.En matière d’éducation l’accent est mis sur les aspects collectifs ,en particuliers dans les pays du tiers monde comme dans les pays à économie centralement planifiée ,faire comprendre et accepter les politiques gouvernementales .On a vu là une fonction nouvelle de socialisation de l’information .En ce qui concerne l’information proprement dite ,au déséquilibre constaté dans un cadre national s’ajoute aujourd’hui un déséquilibre international .Les pays en voie de développement revendiquent une circulation de l’information non seulement libre mais équilibrée .

IMPORTANCE DU CONCEPT DE L’INFORMATION POUR LE JURISTE

Ces transformations technologiques ,économiques et sociales imposent –elles de reléguer la liberté de l’information au musée des antiquités sémantiques ?Sans doute le terme de communication permet de mieux souligner l’idée et l’exigence de circulation équilibrée de l’information,non seulement verticale et unilatérale mais horizontale et réciproque .On comprend que le journaliste ,le sociologue et le politique préfèrent ce terme mobilisateur et dynamique à l’expression maintenant traditionnelle. Cependant ,la communication à une signification plus large et plus étroite que l’information. .Elle englobe la technologie ,la machinerie ,les supports et les moyens matériels de transmission de l’information ,le logiciel avec ses langues artificielles,systèmes logiques ,la notion cybernétique de l’information ,la sémiologie et la sémantique ,les formes,les méthodes et la pédagogie de la communication efficace ou contraignante ,les relations interpersonnelles ,la propagande ,la publicité .Mais le terme est moins compréhensif que celui d’information .Il s’adresse essentiellement à la circulation verticale et horizontale des informations,à la structure et au non contenu de l’information

Il convient de souligner que l’informatique doit être distinguée de l’information .Plus précisement la liberté de fabrication et d’interconnection de fichiers informatisés ne peut être revendiquée au nom de la liberté d’expression ,d’information et d’opinion .Le fichier automatisé n’est pas déstiné au public .Il ne participe pas à la libre circulation de l’information .IL limite le droit de recevoir des informations .Sa réglementation ne constitue donc pas une restriction à la liberté de l’information .Face au droit au respect de la vie privée ,il ne s’oppose pas comme une valeur également fondemmentale .La confusion n’est pas innocente .

Il est donc important de maintenir le concept de liberté de l’information .Le juriste travaille et doit continuer de le faire sur un concept entré dans le vocabulaire juridique ,chargé de droit .Il peut en tirer toutes les implications qu’il recèle et que l’évolution social consacre .Aujourd’hui ,le débat se situe au –delà des communautés nationales .On recherche un nouvel ordre international de l’information et de la communication .Recherche sans doute nécessaire et toujours inachevée .Son point de départ ne peut être que l’ordre international de l’information qui fait actuellement droit .

Pour le cas du BURUNDI ,les problèmes persistent encore en matière de l’information .Il n’y a pas une vraie politique pour faire face à ce problème si épineux .Nous tous ,sommes d’accord ,les cybers internet sont des lieux d’information par excellence .Mais malheureusement ,l’effort du gouvernement de multiplier ces cybers internet n’est pas évident .Les seuls cybers qui existent ,sont pour les privés qui les gèrent à leur merci .S’il y a au moins des cybers publics, je n’en conviens pas ,la gestion n’est pas rationnelle .

Quel est l’avenir de la jeunesse burundaise ? La question trouvera-t-elle de solution ? Que chacun se donne la réponse .L’UNIVERSITE DU BURUNDI reste l’unique institution publique qui fait sortir chaque année des futurs intellectuels du pays .Semble-t-il ,les termes technologies ,informations sur internet,sont pour d’étudiants,des notions purement abstraites du point de vue pratique. Dans cette rubrique ,pouvons-nous leur attribuer le titre de vrais intellectuels du pays et de l’avenir sans pour autant qu’ils soient munis d’un bagage évident en matière de technologies modernes ?Bientôt le BURUNDI va entrer en EAST AFRCAN COMMUNITY où il y aura une libre circulation des hommes ,des idées ,du savoir,des marchandises,des fonctionnaires,,,,,,et je suis persuadé ,ça nous sera un moment opportun de remarquer les séquelles de cette sous-information ci- haut évoquée.

En somme, le destin de toute liberté ,même consacrée par le droit ,est d’être constamment remise en cause .Son maintient et son développement dépendent essentiellement des données économiques ,sociales et politiques en conflits .La norme juridique reflète un certain équilibre des forces en présence et en même temps les transcende .Le principe de liberté de l’information demeure ,malgré les incertitudes et les défaillances,et fonde une revendication sans cesse renouvelée contre toutes les formes de violation.

PUBLIEE LE 12/12/2007 ,PAR
SABUSHIMIKE JEAN CLAUDE
AMBASSADEUR ET PRESIDENT DU
CLUB EXCELAFRICA
UNIVERSITE DU BURUNDI
[email protected]

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