Tidjani Serpos dresse les defis pour une education de qualite

Dakar, Sénégal (PANA) – Le directeur général adjoi nt de l’UNESCO,
Noureini Tidjani Serpos, a dressé lundi à Dakar les défis que doivent
relever les gouvernements africains pour un enseignement supérieur de
qualité.

S’exprimant à l’ouverture de la Conférence régionale sur
l’enseignement supérieur en Afrique (CRESA), qui se tient à Dakar
jusqu’à jeudi, il a indiqué que les tendances se sont
considérablement accélérées ces dix dernières années, “avec la
massification de l’enseignement supérieur, la mobilité accrue des
étudiants, la diversification des fournisseurs et des sources de
financement, l’expansion de l’enseignement supérieur privé, ouvert et
à distance”.

M. Serpos a soutenu que “gérer ces changements représente de
véritables défis pour beaucoup de gouvernements”, avant de se
demander: “Comment encourager la mobilité sans pour autant accroître
la fuite des compétences? Comment favoriser la contribution de la
diaspora au renforcement des capacités sur le continent? Comment
s’assurer que l’enseignement supérieur dispensé par une variété de
fournisseurs est de qualité et répond aux besoins de développement
nationaux et régionaux? Comment assurer un accès équitable, fondé sur
le mérite?”.

Devant cette situation, a-t-il répondu, “il est impératif de faire
les bons choix, de prendre les bonnes décisions politiques pour
permettre à l’enseignement supérieur de remplir ses fonctions et
missions dans la société”.

La rencontre de Dakar vise à faire une évaluation du chemin parcouru
pour l’amélioration du système éducatif en Afrique, à mesurer les
défis en rapport aux canaux d’intégration régionale et à la
mondialisation.

“Elle doit indiquer les voies les plus appropriées pour rendre
l’enseignement supérieur plus efficient, mieux adapté à la demande
sociale et capable d’assurer une meilleure qualité au niveau des
prestations, par rapport à la production des savoirs. (…) La tâche
est complexe, car le paysage de l’enseignement supérieur est en
constante mutation et évolution”, a insisté M. Serpos.

C’est pourquoi, a-t-il ajouté, que la Conférence mondiale sur
l’enseignement supérieur qui se tiendra au siège de l’UNESCO à
Paris, du 6 au 8 juillet 2009, et en particulier, sa table ronde sur
l’Afrique, “permettront de mettre en place des partenariats solides,
réunissant acteurs continentaux et internationaux autour de
l’objectif de mieux coordonner la multitude d’initiatives en faveur
du développement de l’enseignement supérieur en Afrique, et de
mobiliser les ressources nécessaires”.

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