CAMEROUN – La qualité des enseignements s’améliore dans le secondaire et le primaire

 

Le communiqué à l’issue du Conseil de cabinet du jeudi 28 juillet 2011.

Le Premier ministre, chef du gouvernement, Son Excellence Philemon YANG, a présidé ce jeudi 28 juillet 2011, à partir de 11 heures, dans l’immeuble principal du complexe abritant ses Services, un important Conseil de Cabinet auquel ont pris part, outre ses proches collaborateurs, les Vice-Premiers ministres, les ministres d’Etat, les ministres, les ministres délégués et les Secrétaires d’Etat. 

Trois points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir : 
Deux exposés complémentaires des ministres des Enseignements secondaires et de l’Education de base sur « le bilan de l’année scolaire 2010-2011 et les perspectives de la rentrée 2012 » ;
l’exposé du ministre des Finances sur « la modernisation des services financiers du Trésor» ;
l’exposé du ministre de la Culture sur « le système national de gestion des archives ».

A l’issue de l’adresse de circonstance du Premier ministre dans laquelle il a souligné la nécessaire poursuite des réformes engagées et des projets de développement en cours dans un contexte visiblement favorable en vue d’une réponse chaque jour plus concrète aux attentes nombreuses et diversifiées de nos compatriotes, particulièrement à la veille d’échéances importantes, les ministres chargés des enseignements secondaires et de l’éducation de base ont respectivement dressé le bilan de l’année scolaire 2010-2011 et les perspectives de la rentrée 2012. 

Il en ressort que l’année scolaire qui vient de s’achever a été marquée par une amélioration substantielle de la qualité des enseignements, à travers le renforcement du suivi pédagogique des élèves et de l’encadrement technique, le développement rationnel de la carte scolaire et l’exécution satisfaisante du programme gouvernemental de construction des infrastructures scolaires. La consolidation de ces acquis par une pédagogie de l’excellence a favorisé le bon déroulement des examens officiels, au cours desquels l’on a enregistré une nette augmentation du nombre de candidats par rapport à l’année 2010, soit en valeur relative, 02,46% pour l’enseignement primaire et maternel, et 06,71% pour l’enseignement secondaire. 

En guise de perspectives, il est envisagé dès la prochaine rentrée scolaire, l’introduction progressive des filières de formation plus professionnalisantes, à l’instar de la maintenance des installations des systèmes électroniques, l’expérimentation de la gestion par les résultats dans une dizaines d’établissements, la création de nouvelles écoles d’enseignement normal, maternel et primaire, ainsi que la prise en charge des instituteurs récemment contractualisés.

Le Conseil s’est poursuivi avec la présentation du ministre des Finances sur « la modernisation des services financiers du Trésor public», qu’il a située dans le vaste chantier de réforme des finances publiques en vue d’une gestion publique plus efficace, transparente et axée sur les résultats. 

Le ministre a indiqué qu’à la faveur de sa modernisation, le Trésor public s’est enrichi depuis 2008 d’un véritable service financier, offrant ainsi une palette de prestations de type bancaire et bénéficiant des nouveaux outils du système de paiement sous-régional. 

Il s’ensuit que l’Etat et ses démembrements, notamment les établissements publics bénéficiaires des subventions, peuvent ouvrir des comptes à vue dans les livres du Trésor. A ce jour, plus de 120 comptes ont été créés à la Paierie générale du Trésor et mobilisent des moyens de paiement modernes comme le chèque et le virement électronique. Ce renouvellement des missions du Trésor s’apprécie à travers le raccourcissement des délais de paiement dans le réseau du Trésor, la diminution des restes à payer en fin d’exercice et le rééquilibrage du compte courant du Trésor à la Banque centrale. 

Le troisième point de l’agenda a permis au ministre de la Culture d’édifier le Conseil sur « le système national de gestion des archives », dont l’encrage juridique hérité de l’arrêté du 15 mai 1952 a été rénové par la loi du 19 décembre 2000 et son décret d’application, aux termes desquels les archives sont l’ensemble des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par toute personne physique ou morale, et par tout service ou organisme public ou privé, dans l’exercice de leurs activités. 

Le ministre a fait savoir, à la lumière de la réglementation en vigueur, que la constitution, le traitement et la conservation des fonds archivistiques incombent à chaque administration publique, à charge pour elle de reverser systématiquement aux Archives nationales et régionales les documents définitifs. Ces opérations doivent être réalisées suivant une approche intégrant une véritable gestion de l’information, au regard des nouveaux outils technologiques disponibles en la matière.
Le Conseil s’est achevé par l’examen de questions diverses ayant trait à l’activité gouvernementale. 

La séance a été levée à 14h 30 mn.-

 

http://www.cameroon-tribune.cm

29/07/2011

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