MADAGASCAR – Bourses d’études – Six jeunes à la rencontre d’Obama

Six jeunes Malgaches, âgés de 25 à 35 ans, rencontreront Barack Obama, le président américain, entre le 19 juin et le 1er août de cette année. L’ambassadeur des États-Unis, Robert Yamate, a présenté, hier, lors d’une conférence de presse, les boursiers 2015 du programme Washington Fellowship du Young African Leadership Initiative (Yali), pour Madagascar et les Comores. Ce programme vise à encourager le leader­ship en Afrique et les échanges entre jeunes leader africains et américains. Il a été créé par Barack Obama en 2010.
Ces boursiers sont au nombre de neuf. Six sont de Madagascar et trois des Comores. Ils se rendront aux États-Unis avec cinq autres jeunes dirigeants africains, afin de participer à une formation académique de
six semaines, au sein de l’Université de leur choix. Ils seront ensuite les invités du président Barack Obama, lors d’un sommet présidentiel à Washington DC, à la fin de leur formation. La plupart d’entre eux reviendront dans leurs pays, afin d’accomplir la mission qu’ils se sont fixés, sauf pour 3 d’entre eux qui prolongeront leur voyage pour 6 semaines afin de participer à un stage de développement professionnel.

Détermination
Ces jeunes n’ont pas été choisis au hasard. Il y eut cette année quatre cents candidatures, mais, ce qui les a fait sortir du lot, sont leurs motivations à faire évoluer leur pays respectif. Selon l’ambassadeur des États-Unis, ces jeunes « ont montré une grande détermination » dans leur projet. Il leur à souhaité, à plusieurs reprises, bonne chance pour cette « aventure incroyable ».
S’exprimant parfaitement en anglais, ces jeunes forment un groupe de leaders dynamiques, ayant
déjà apporté d’importantes contributions à Madagascar et aux Comores, dans les domaines du leadership civique, de l’administration publique et de l’administration des affaires et de l’entreprenariat, qui sont aussi les filières prévues par ce pro­gramme de bourse.
Olivia Rakotomalala a, par exemple, choisi Howard University à Washington. Son désir après sa formation YALI, est d’amener un groupe de réflexion à trouver des solutions pertinentes, aux problèmes de développement à Mada­gascar. Un pays qui, selon elle, « dispose d’un fort potentiel de développement, en particulier, grâce à ses abondantes ressources naturelles ». Mais ceci nécessite une bonne gouvernance et un leadership fort, pour devenir une nation prospère.

Source: http://www.lexpressmada.com

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