De plus en plus d’étudiants étrangers font leurs études à l’université de Beijing
Source : http://fr.chinabroadcast.cn/
Au cours de ces dernières années, avec le développement rapide de l’économie chinoise et de l’élévation graduelle du prestige international de la Chine, le nombre d’étudiants venus faire des études en Chine s’est multiplié. L’Université de Beijing, un établissement d’enseignement supérieur de Chine réputé, se classe parmi les meilleures universités chinoises dans l’accueil des étudiants étrangers. Alors quels motifs poussent ces étudiants étrangers à venir faire leurs études à l’Université de Beijing ? Comment voient-ils leur vie et leurs études à l’Université de Beijing ? Aujourd’hui, nous allons donc vous présenter concrètement la situation dans ce domaine.
Actuellement, l’Université de Beijing compte 28 000 étudiants, dont 2100 étudiants étrangers venus de plus de 90 pays. Par ailleurs, plus de 2000 étudiants étrangers y suivent des cours pour une courte période.
M. Wang Yong, chargé du travail des étudiants étrangers à l’Université de Beijing, a dit à notre journaliste que le nombre d’étudiants étrangers s’est multiplié ces dernières années. IL nous a dit:« Ces dernières années, le nombre annuel d’étudiants étrangers venus faire leurs études dans notre université a augmenté de manière constante. En 1999, on comptait 1200 personnes, on en a environ 2100 personnes maintenant. C’est une bonne augmentation. »
A présent, parmi les étudiants étrangers à l’Université de Beijing, le nombre d’étudiants venus de la République de Corée et du Japon représente plus de la moitié du nombre total des étudiants étrangers à l’Université de Beijing ou Beida. De nombreux étudiants viennent d’Asie, alors qu’on ne trouve encore que peu d’étudiants venus d’Europe, d’Amérique et d’Afrique. M. Wang Yong a dit que pour attirer plus d’étudiants étrangers à l’université de Beijing, des coopérations avec plusieurs universités de premier ordre à l’étranger avaient été mises en place. Des cours préparatoires ont été ouverts pour que les étudiants étrangers puissent étudier à Beida dans les meilleures conditions.
On rapporte en outre que chaque année, l’Université de Beijing organise indépendamment en avril, un examen d’entrée à l’Université pour les étudiants étrangers auxquels on demande d’avoir un certain niveau de chinois. Et ceux qui ne répondent pas aux critères de sélection devront suivre des cours complémentaires à la Faculté de chinois. Les frais annuels à l’Université de Beijing atteignent 6 à 7 000 yuans, y compris 3 à 4 000 yuans pour les frais de scolarité, le logement et la nourriture. Les étudiants peuvent choisir d’habiter sur le campus ou à l’extérieur et manger dans 1es cantines de l’université. La bibliothèque ou l’accès à Internet sont gratuits pour les étudiants étrangers.
Le premier étudiant que nous allons vous présenter vient de la République de Corée. Il s’appelle Ki Joon Kwon, et il aura 21 ans cette année. Actuellement, il est en troisième année à la faculté d’économie et de gestion de l’Université de Beijing. Il parle couramment le chinois. Il a dit à notre journaliste qu’il y a peu de temps, il avait obtenu le certificat de deuxième catégorie pour les étudiants étrangers en chinois, un certificat délivré par un institut reconnu par le gouvernement chinois, sachant qu’il est déjà assez difficile de décrocher la première catégorie.
M. Ki Joon Kwon nous a expliqué les raisons pour lesquelles il a choisi de faire ses études en Chine. Il nous a dit: « La Chine est très importante pour la République de Corée. Je savais que si je venais faire mes études en Chine, je pourrais faire connaissance avec beaucoup de Chinois qui ont un avenir prometteur. Ce qui est favorable à mon futur développement. C’est pour cela que je suis venu en Chine. »
Parlant de l’Université de Beijing, M. Ki Joon Kwon estime que cela a été l’un de ses choix les plus intelligents. Il a dit à notre journaliste que certaines grandes entreprises sud-coréennes y compris certaines grandes institutions financières ont vraiment besoin d’hommes de talent qui connaissent bien le marchés chinois. Si un Sud-Coréen est diplômé d’une célèbre université de Chine, lorsqu’il cherche un emploi, il aura plus de privilèges et d’opportunités que les diplômés de l’Université nationale de Séoul, la meilleure université de la République de Corée. Par ailleurs, le gouvernement sud-coréen attache aussi une grande importance aux hommes de talent qui connaissent le chinois, et leur fournit des conditions de travail assez favorables.
Le deuxième étudiant que nous allons vous présenter, s’appelle Angel La Rosa, venu du Vénézuéla. Il prépare une maîtrise à la Faculté des relations internationales de l’Université de Beijing. Agé de 30 ans, il va terminer ses études cet été. Contrairement à M. Ki Joon Kwon, Angel La Rosa ne parle pas couramment chinois et bien qu’il soit déjà en Chine depuis deux ans, il est loin de maîtriser la langue. Il a dit à notre journaliste que lorsqu’il avait fait ses études à l’université du Vénézuéla, il avait appris l’anglais et le Russe. Et qu’il avait donc suivi les cours en anglais à l’université de Beijing et qu’il communiquait avec ses camarades et amis en anglais. Le niveau d’anglais des étudiants chinois à l’Université de Beijing est très élevé. De ce fait, la vie des étudiants étrangers à l’Université de Beijing reste inchangée même s’ils ne connaissent pas le chinois.
La troisième étudiante que nous allons vous présenter s’appelle Mori Michiyo, une jeune fille originaire du Japon. Elle est actuellement en doctorat à la faculté d’histoire de l’Art de l’Université de Beijing. Elle a dit à notre journaliste que lorsqu’elle avait fait ses études à l’université au Japon, elle avait suivi un cours de comparaison entre les beaux-arts japonais et chinois. Depuis lors, elle a éprouvé un intérêt prononcé pour ces deux formes d’art. C’est comme ça qu’il y a un an, elle a décidé de venir en Chine pour étudier l’histoire de l’art de la Chine.
